Dans son bilan, la majorité sortante explique que : « De la petite enfance aux premiers pas dans la vie active, Montigny accompagne sa jeunesse ». Le personnel de la petite enfance, des crèches et haltes-garderies, est au bord de l’implosion (voir l’article du parisien). Tout le monde pâtit de cette situation. Les enfants en premier lieu car le manque d’effectif ne permet pas au personnel d’apporter aux enfants toute l’attention qu’ils méritent. Et le personnel de la petite enfance est en souffrance du fait du sous effectif et parce qu’il ne peut s’occuper des tous petits comme ils le souhaiterait.

Manifestation devant la mairie le 9 décembre 2019. © LP/Thibaut Chéreau

Chez AIMES, nous sommes convaincu que pour que nous enfants s’épanouisse, il est primordial que les personnes qui s’occupent d’eux soient épanouies.

Pour la petite enfance, nous proposons de :

  • Soutenir le personnel de la petite enfance en ayant une politique de recrutement volontariste : faire du recrutement des postes vacants une priorité en ayant une offre salariale adaptée au contexte.
  • Adapter l’offre en terme de place et de diversité : que chaque parent puisse choisir le mode de garde qui lui convient (crèche, halte garderie, assistante maternelle du RAM, assistante maternelle indépendante).

Dans nos écoles maternelle et élémentaires, le manque de personnel municipal se fait aussi ressentir (ATSEM et animateurs). Les ATSEMs ont vu leurs tâches augmenter d’année en année : ils peuvent pallier au manque d’animateur en garderie du matin puis enchainer sur le temps de classe pour enfin s’atteler au ménage des locaux. Les départs en retraite et en congés maternité ne sont que peu ou pas anticipés, les équipes se retrouvent alors pendant plusieurs semaines en sous effectif.

Même constat du côté des animateurs, où la moindre absence peine à être remplacée. Un animateur peut se retrouver à assurer seul l’accueil de la garderie du matin. Cela pose des problèmes de sécurité pour les enfants et pour l’animateur.

Le dialogue entre la mairie, les enseignants et les représentants des parents d’élèves est de plus en plus verrouillé. Depuis la rentrée 2019, il n’est plus possible, sur consigne de la mairie, d’aborder en conseil d’école tous les sujets liés à la mairie (périscolaire, cantine, travaux d’aménagement et d’entretien des écoles, travaux d’entretien et d’aménagements des abords des écoles). Ces sujets font l’objet de réunions spécifiques en mairie où ne sont conviés qu’une partie des représentants des parents (fédérations + parents autonomes) et où le cas par cas n’a pas sa place. Les représentants des parents d’élèves n’ont plus de lieux où ils peuvent discuter avec tous les intervenants qui s’occupent de leurs enfants sur une journée. Aujourd’hui, nous pensons qu’il est impératif de rétablir le dialogue entre tous les intervenants, de laisser une place aux parents au sein des écoles.

Pour les écoles maternelles et élémentaires, nous proposons :

  • Rétablir le dialogue avec les parents lors des conseils d’école, préparer les interventions et répondre à leurs questions.
  • Mettre à disposition des parents des locaux dans l’école, pour leur donner la parole et la possibilité d’agir et de s’impliquer.
  • Co-Construire (mairie, animateurs, directeurs, parents) pour le périscolaire et les centres de loisirs des projets annuels éducatifs.
  • Proposer des formations aux animateurs périscolaires.


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